Salle 8

« Jimmy Lee Sudduth représente ceux qu’il côtoie, comme son chien Toto, qui revient souvent dans ses peintures. Jimmy Lee Sudduth travaille dans un moulin où il effectue divers travaux de bricolage et de jardinage. Il extraits ses pigments de l’argile, des roches et des plantes, réalisant la plupart de ses peintures au doigt. Sans titre, vers 2000. Gouache sur contreplaqué. Cartel pour l’exposition L’Art Brut au Grand Palais, 2025. »
« Theo Wagemann représente ses bourreaux, notamment Adolf Hitler. Quasi mutique depuis un épisode traumatique survenu dans sa jeunesse, Theo Wagemann échappe à l’extermination des « malades mentaux » par les nazis, mais il est victime d’une stérilisation forcée. Interné à 61 ans, il commence à dessiner des dignitaires nazis, des catholiques, des prophètes bibliques, etc. Sans titre, vers 1989. Mine graphite et craie grasse sur papier. » Cartel pour l’exposition L’Art Brut au Grand Palais, 2025.
« Avec un trait précis, Oswald Tschirtner représente des figures filiformes dont le corps est réduit à l’épure. Oswald Tschirtner est élevé dans un milieu catholique d’une grande rigidité. Mobilisé durant la Seconde Guerre mondiale, il en ressort brisé. Interné en 1946, c’est en 1954 qu’il entre à l’hôpital psychiatrique de Gugging. Il ne dessine que si on le lui demande. » Cartel pour l’exposition L’Art Brut au Grand Palais, 2025.
« Josef Hofer mêle une expression d’apparence enfantine au geste de l’exhibitionniste. Souffrant d’un handicap mental, sourd et quasiment muet, Josef Hofer se tourne vers le dessin. Depuis 1992, il vit dans une institution spécialisée où, dans sa chambre, il a installé un miroir lui permettant de dessiner son reflet. Sans Titre, vers 2010. Crayon gras et mine graphite sur papier. » Cartel pour l’exposition L’Art Brut au Grand Palais, 2025